On aime présenter le Musulman comme un être paresseux qui refuse le combat de la vie et pallie sa misère par son fatalisme et son acceptation passive de la part que le « sort » lui a allouée. C'est on ne peut plus mal comprendre l'Islam qui est à la fois la religion de l'âme et de la matière, celle de ce bas monde et de l'autre en même temps.
La matérialité de l'homme le fixe à la terre comme la racine qui explore les profondeurs du sol pour y puiser ses éléments vivifiants. Mais l'arbre n'est pas fait que de ses racines et sa ramure s'élance sans cesse plus haut pour rechercher cet air et cette lumière qui sont les sources même de toute matière organique. Quoi de plus explicite que ces versets du Coran qui nous autorisent à rechercher les biens purs dans les limites de la décence et de la modération en ne perdant jamais de vue le caractère vain et éphémère de tout ce qui appartient au monde*.
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Un mirage jamais atteint
La pauvreté et la richesse sont des notions généralement très relatives et, au delà du minimum indispensable à la vie humaine, le reste n'est que question de mieux être et n'est qu'un mirage jamais atteint. Ce qui nous pousse surtout à accumuler au-delà de nos besoins actuels, c'est d'abord la peur de tomber un jour dans la misère et d'autre part et surtout notre instinct de conquête de tout ce qu'on a pas. L'homme en effet s'ennuie toujours de ce qu'il a et recherche sans cesse ce qu'il n'a pas.
La matérialité de l'homme le fixe à la terre comme la racine qui explore les profondeurs du sol pour y puiser ses éléments vivifiants. Mais l'arbre n'est pas fait que de ses racines et sa ramure s'élance sans cesse plus haut pour rechercher cet air et cette lumière qui sont les sources même de toute matière organique. Quoi de plus explicite que ces versets du Coran qui nous autorisent à rechercher les biens purs dans les limites de la décence et de la modération en ne perdant jamais de vue le caractère vain et éphémère de tout ce qui appartient au monde*.
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Un mirage jamais atteint
La pauvreté et la richesse sont des notions généralement très relatives et, au delà du minimum indispensable à la vie humaine, le reste n'est que question de mieux être et n'est qu'un mirage jamais atteint. Ce qui nous pousse surtout à accumuler au-delà de nos besoins actuels, c'est d'abord la peur de tomber un jour dans la misère et d'autre part et surtout notre instinct de conquête de tout ce qu'on a pas. L'homme en effet s'ennuie toujours de ce qu'il a et recherche sans cesse ce qu'il n'a pas.
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